• Un animé que je regarde et conseille en ce moment... Inuyasha! <3

     

    Gif 9

     

    Gif 9

    Gif 9

    Gif 9

    Gif 9

     

    Gif 9

    Gif 9

    Gif 9

    Gif 9

    Gif 9

    Gif 9

    Gif 9

    Gif 9

    Gif 9

    Gif 9

    Partager via Gmail Yahoo! Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  • Hey! Aujourd'hui je vais vous parler l'auteure dessinatrice Alwine, qui produit Les Portes d'Ys et Legends of Yggdrasil, notamment sur Manga Draft. Ce sont des mangas hauts en couleurs que personnellement j'adore et qui ne sont pas assez connus à mon goût! Il y a quelques jours, je lui ai posé plusieurs questions, je vous les poste donc ici ^^

     

    - Quand as-tu commencé à dessiner? As-tu pris des cours de dessin?

    Oula, très bonne question ahah. Je dirais en deux temps : d’abord au collège, où j’ai eu un professeur d’arts plastiques qui m’a poussée à m’entraîner à la gouache. Mais à l’époque, je ne faisais quasiment que reproduire des dessins, du genre Dragon Ball Z, Card Captor Sakura... Yu-Gi-Oh!, etc. Et ensuite, j’ai commencé à m’y mettre très sérieusement au tout début de mon entrée en université. J’avais pris la résolution de m’améliorer en dessinant au moins une fois par jour, même si ça n’était que du croquis (en général je faisais 3 dessins chaque soir, c’était vraiment une période prolifique). J’avais alors très peu de matériel, je dessinais au crayon de papier sur du papier imprimante et je mettais en couleurs avec mes crayons de couleurs du lycée qui m’avaient servi à faire les cartes en géographie. Mais c’est l’avantage quand on débute, il ne faut pas grand chose pour faire du croquis... on s’équipe après, au fur et à mesure.

     

    Pour les cours de dessin, aucun, en dehors de ce qu’on peut tous faire au collège en arts plastiques... J’ai eu un cours sur la perspective en 4e qui m’est encore utile aujourd’hui. Je dirais que 95% de ce que je fais aujourd’hui je l’ai acquis par curiosité en cherchant des tutoriels, et par l’observation/entrainement. Le dessin c’est avant tout du travail et de l’assiduité =)

     

      

    - Si c'est pas trop indiscret, dans quelle tranche d'âge te situes-tu?

    8D on ne demande pas son âge à une dame m’voyons! Pfufuhfuh! Hem, navrée x) je suis née en 1991, en 2017 j’aurai donc 26ans (adieu les réductions...) ;) si quelqu’un me lit ultérieurement, faites le calcul!

     

     

    - Tu peux nous faire un petit résumé de tes histoires?

    Je vais essayer de ne pas faire de trop gros pavés (mais je ne promets rien, hélas... je ne me connais que trop bien).

     

    J’ai deux histoires en cours, la principale s’appelle Legends of Yggdrasil, LOY pour les familiers (ou les flemmards comme moi). 

    Imaginez que la mythologie scandinave ne soit pas qu’une simple croyance, mais les vestiges de choses ayant existé, autrefois. C’est sur cette base que LOY se construit : on suit Sarah, une héroïne de notre monde (Midgard) avec un caractère bien trempé (mais qui n’est pas sans faiblesses), qui découvre l’existence des 8 autres mondes portés par Yggdrasil, l’arbre pilier des nordiques, alors qu’elle tente d’échapper à des meurtriers envoyés par son père.

     

    Interview d'Alwine

     (Sarah)

     

    Elle est guidée toute entière par le désir de vengeance, à un point tel qu’elle veut tout faire pour regagner la Terre afin de se venger de ce père cruel, bien qu’elle soit finalement en sécurité loin de lui dans ces mondes normalement inaccessibles à partir de Midgard. Elle doit tout réapprendre, jusqu’à la lecture et l’écriture, et se familiariser avec des pouvoirs qu’elle se découvre, puissants, antiques, incroyables. On peut croire qu’il s’agit d’un bête récit initiatique, mais j’aime à dire que LOY aborde des thèmes qui me sont chers... l’insécurité tant physique qu’émotionnelle, les enfances heureuses regrettées/ malheureuses et fardeaux dans la vie d'adulte, l’acceptation des différences, de soi et des autres, la perception de la foi, les questions de cultures qui diffèrent, les différentes formes d’amour, de souffrance, le renoncement... C’est à la fois très terre à terre et très spirituel (du moins je crois).

     

    L’histoire “secondaire” (mais sur laquelle je suis plus concentrée depuis une bonne année) s’appelle Les Portes d’Ys. Je l’appelle secondaire parce qu’elle se déroule dans le même système de mondes que LOY, mais dans des temporalités différentes.

    L’intrigue commence avec Oliver Whiteman, un gentleman indo-britannique d’une vingtaine d’années, évoluant dans la décennie 1860.

    Pour les besoins d’une quête personnelle, il va déloger un être mystique et dangereux des bords du Rhin, la fameuse sirène Loreleï qui envoûte et mène à la mort tous ceux qui osent s’approcher de son rocher. Il lui propose un marché : si elle accepte de le suivre et de l’aider à trouver ce qu’il cherche, il lui rendra son bien le plus cher, un étrange pendentif qui donne le contrôle sur Loreleï et ses pouvoirs surnaturels à quiconque le possède. Rien de moins que sa liberté donc, et peut-être plus encore...

    L’intrigue saute ensuite régulièrement du XIXe siècle londonien, où l’on suit Oliver et Leï au milieu d’un paysage typique de la révolution industrielle, à la fin de l’Antiquité quand cette dernière était encore bien mortelle pour comprendre comment son destin, celui de Midgard et de la mystérieuse cité d’Ys ont basculé ensemble tragiquement.

    De la même manière que pour LOY, les Portes d’Ys porte de nombreux messages (et en partage d’ailleurs avec LOY). Cela tourne beaucoup autour de l’amour familial, de l’émancipation féminine, du sacrifice et de l’ambition, ainsi que des problématiques de mortalité et d’immortalité. Oliver et Leï sont deux personnages très sensitifs, et j’ose espérer qu’ils communiqueront beaucoup d’émotions aux lecteurs =)

     

     

    - Quel est ton personnage préféré? 

    Argh! La question crève-cœur. Je sais que j’ai coutume de dire que j’aime les personnages à sale caractère (:tousse: Sarah :tousse:), mais je dois avouer finalement qu’Oliver est probablement mon chouchou, simplement parce qu’il se définit avant tout par sa bonté.

     

    Interview d'Alwine

     (Oliver)

     

    Il est tellement gentil et désintéressé qu’on a envie de lui faire des câlins, ce garçon est une bouffée d’oxygène dans un monde de brutes.

     

    Mais j’aime quand même tous les autres. Sauf un. (C’est là que je les laisse s’écharper entre eux pour savoir lequel parce que je suis sadique). 

     

     

    - Comment te sont venues les idées de ces histoires/personnages?

    D’un rien. Il faut vraiment très peu pour lancer la création d’un univers, à mes yeux... Au tout début, je voyais Sarah comme la petite étudiante insouciante que j’étais, vivant dans un petit studio d’une ville universitaire, et qui découvrait que ce qu’elle étudiait avait une part de vrai. Bien sûr, l’histoire a bien changé, tout comme Sarah, mais c’est parti de là... un mur ancien en face de chez moi à l’époque, un arbre immense bicentenaire dans le quartier, une animation sur les vikings quelques jours après mon emménagement, et PAF. Après, j’ai beaucoup écrit, j’ai travaillé mes personnages, leur background, leurs caractères, leurs réactions... pour les affiner. Et puis avec le temps, j’ai inséré des enjeux en lien avec les sensibilités que je me découvrais. Je suis convaincue que ça n’a pas fini d’évoluer. Et heureusement!

     

    Pour LPY, j’avais envie de donner un commencement à la situation isolée de notre monde, par rapport à tout le reste d’Yggdrasil. En gros, expliquer pourquoi nous avions oublié que nous n’étions pas seuls, autrefois. J’ai connu le personnage de la Loreleï en cours (la fac ça inspire ahah), et ce n’est que quelques années plus tard que je m’y suis intéressée de nouveau.

     

    Interview d'Alwine

     (Loreleï)

     

    J’ai voulu la lier à Yggdrasil, comme un pont entre l’ancien et le nouveau, et de la même manière elle s’est construite sur des choses de mon expérience personnelle. C’est, jusqu’à présent, l’histoire la plus aboutie puisque j’ai fini d’écrire le premier tome de la version roman.

     

     

    - Comment cherches-tu l'inspiration?

    Pour le scénario... la mythologie scandinave, et mes études d’histoire. Mais c’est loin d’être une démarche historique, je brode totalement à partir d’idées de base que la mythologie me fournit, en partant du principe historique que certaines choses nous échappent aujourd’hui parce qu’on n’a pas forcément les moyens de se mettre dans la façon de penser des gens des époques lointaines. Du coup, ça me donne la liberté de créer : j'imagine ce qu'aurait pu être la réalité à partir des croyances qui nous sont parvenues. Et puis j’aime particulièrement l’idée que les lecteurs puissent chercher sur internet des informations sur un monde, un personnage... et qu’ils puissent trouver et comprendre à partir de quoi j’ai imaginé ce qu’ils sont en train de lire. Un peu comme un jeu de piste!

     

    Pour le dessin, je suis abonnée à beaucoup de dessinateurs sur Twitter. Voir de beaux dessins, ça me motive toujours à me surpasser. Parfois même ça fait cesser un méchant artblock ahahah! J’aime beaucoup chercher aussi des images de tenues traditionnelles sur Pinterest, j’ai une amie en Norvège qui m’envoie des photos d’expositions dans des musées là-bas... C’est une base disons. Je m’en inspire, je reprends des motifs, et je fais évoluer un peu les visuels pour donner un caractère familier mais quand même différent. Je pars du principe qu’il FAUT être boulimique d’images nouvelles. C’est bon pour l’imaginaire, et pour l’enthousiasme.

     

    Enfin, tant pour le dessin que pour le scénario, j’ai besoin de musiques inspirantes. Si j’ai besoin d’une émotion pour une scène, je vais écouter une ou des musiques qui m’inspirent cette émotion pendant que j’écris/dessine.

     

     

    - Comment t'es venue l'idée de ce format particulier? (Pour les Portes d'Ys)

    Je manquais de temps à cause de mes études x) oui je sais c'est pas sexy comme réponse. Je trouvais les planches fastidieuses et très longues à réaliser (ça ne m’empêche pas de continuer comme ça pour LOY), et j’avais besoin d’un format qui me permettrait d’avancer plus vite ... et d’utiliser des codes plus proches de l’animation ou du cinéma. Et puis je me suis souvenue d’une excellente BD anglophone en ligne, Ava’s Demon (que je recommande pour celles et ceux qui n’ont pas de difficulté avec l’anglais). L’auteur utilise justement ce système de vignettes. A partir de là, je me suis dit “Pourquoi pas?”. Et j’ai franchi le pas :D.

     

     

    - Combien de temps passes-tu sur une planche en général?

    Pour une vignette de LPY, entre 2h pour les plus simples jusqu’à 8h pour les plus complexes avec des décors en perspective.

    Pour LOY, je dirais bien 6-10h sur une planche en noir et blanc. C’est difficile à dire, je travaille rarement en une seule fois, et je regarde rarement l’heure de début et de fin (enfin plus l’heure de fin puisque ça finit souvent en “Oh mon dieu, déjà 2h du matin!”)

     

     

    - Est-ce-que l'une de tes publications est publiée dans un magasine ou autre?

    Hélas! Non x) Mais je publie sur Manga Draft et sur Amilova. C’est déjà pas mal! Les retours sont fondamentaux pour continuer à avoir l’énergie de partager de telles histoires. On crée pour soi, mais aussi pour le contact avec les autres. Sinon je tiens un Tumblr à jour pour LPY, et je publie aussi sur mon compte dessin sur Twitter (@Alwine_Drawing).

     

    Interview d'Alwine

     

     

    - Prévois-tu de les publier quelque part si non?

    J’ai toujours le doux rêve de faire, un jour, un financement participatif. Mais ça semble encore loin! Le manque d’homogénéité stylistique tant pour LOY que LPY me freine beaucoup, je trouve le début de LOY très daté par exemple x) je n’ose plus regarder mes premières planches tant je vois tout ce qui ne va pas. Peut-être LPY? Il faudrait que je reprenne le début en vignettes. En revanche, le projet de publier LPY.

     

     

    - As-tu le projet de faire un ou plusieurs autres histoires?

    Pour l'instant j'ai bien assez à faire avec LOY et LPY =) j'ai une autre histoire plus axée jeunesse mais celle-ci restera a priori en format roman (ou courtes vidéos animées sur ma chaine Youtube de dessin mais c'est encore en stand bye pour le moment). J'avais également entamé un One-Shot de 10 pages pour le concours de Manga Draft sur le thème d'une enquête impossible, mais j'ai manqué de temps pour le terminer avant la fin du délai imparti. Il ne me reste plus qu'une page à faire, alors peut-être sera-t-il publié prochainement? Il faut rester aux aguets si ça vous intéresse :D

    Ce One-Shot s'appelle Stolen God.

     

     

    Voilà voilà, je ne vois pas trop quoi dire de plus... Ah si, courrez lire ses histoires! (Les liens sont ci-dessous, vers celles postées sur Manga Draft). C'était Ange M à l'antenne, à la prochaine! :3

     

    Les Portes d'Ys / Legends of Yggdrasil (ancienne version) / Legends of Yggdrasil (nouvelle version)

    Partager via Gmail Yahoo! Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  • Point de vue de Mélodie:

    -Lucie ouvre cette porte !!!!! Ce n'est pas drôle.

    Après avoir essayé, je ne sais combien de fois d'ouvrir cette stupide porte qui devait peser une tonne, je finis par m'agenouiller en réfléchissant à une autre issue. Le parking souterrain où je me trouvais était immense, mais paraissait délaissé depuis bien longtemps. Pour cause, certains piliers commençaient à se fissurés et de mauvaises herbes poussaient sur le peu de terre présent sur le terrain. Des oiseaux étaient nichés dans des creux incrustés dans le béton. Je bus une gorgé de ma bouteille d'eau avant de me lever en jetant un dernier coup d'œil à la porte derrière moi. Je traversais le terrain pour arriver devant un escalier. Il était à moitié détruit par le temps. Un panneau montrait que ce passage était une sortie de secours. J'ai dus sauter d'une marche à l'autre pour pouvoir continuer mon ascension. Je finis par déboucher devant une porte. Je la poussais mais à la moitié de son chemin, elle tomba dans un fracas assourdissant. Le bruit résonna dans le parking. Des bruits étranges me parvinrent. Mon arme à la main, je sortis dehors en vérifiant les horizons. Les bruits de pas se firent de plus en plus constants. A l'aide d'une branche d'un arbre, je me hissais Jusqu'au toit du parking. Je m'installais derrière une sorte de rambarde dont reposais mon fusil à pompe (on ne rigole pas, c'est une arme très utile en combat rapproché) prête à tuer. Un zombie fit son apparition suivit d'une dizaine de ses congénères. Ils reniflèrent l'air. Je ralentis ma respiration, mon cœur battait la chamade. Les monstres s'immobilisèrent et attendirent. On resta comme cela pendant un moment. Mais la sonnerie d'un téléphone se mit à retentir à mes côtés. Le mien.

    -Oh merde chuchotais-je.

    Je fouillais mes poches pour éteindre cet objet trop bruyant à mon gout. Une fois trouvé, je l'éteignis rapidement et dévia mon regard vers là où se situait les zombies. Disparus ! Pourquoi il fallait que cette situation n'arrive qu'à moi. Le téléphone a dû les alerter de ma présence. Je fis un tour sur moi-même pour essayer de les trouver mais rien. A croire que le destin apprécie se jouer de moi ! Mon attention s'arrêta sur l'arbre situé devant moi. Je me rapprochai du bord.

    -Non mais c'est relou là ! Dis-je avant de tirer sur un zombie qui essayait d'arriver sur le toit. Bémol, un autre zombie arriva à m'attraper le pied et tenta de me faire basculer en avant. Je me dégageai de sa prise assez facilement car les mains du monstre étaient engluer de sang. Je pris mes jambes à mon coup et courut ver l'opposé de l'emplacement où j'étais située. Certains monstres me suivirent. Aller bouge ton cu Mélodie. C'est comme dans les films, tu as toujours un mec caricaturer comme un looser qui n'aime pas le sport. Et au moment où il y a une course poursuite, il dit : «J'aurais dut être plus attentif et motivé en cour d'EPS ». Et bien c'est exactement ce que je pense en ce moment même. Je me trouvais nulle dans cette matière. Il n'y avait que les mecs pour se réjouir et Céline pour motivée les troupes. Ophélie aimait bien regarder les mecs. Bref, concentration, je n'ai pas envie de me transformer en croque madame pour les zombies. Je sautai pour attraper une branche devant moi pour atterrir sur le sol. Mais au lieu de terminer ma descente de façon stylée. J'atterris sur mes fesses et entends un craquement venant d'une de mes jambes. Si jamais je ressors vivante de ce test à la con, je jure que je frapperais le père de Joan avec les dernières forces que j'aurais. Boss ou pas il va la sentir passer. Je pris appuis sur ma main pour me relever. J'émis un couinement pathétique puis je me trainai dans la forêt. Je ne vis pas un caillou et je le percutai. Je n'eus pas le temps d'avoir mal que le sol s'écroula sous moi. Les emmerdes le retour. Je m'engouffrai dans la pénombre et je me sentis chuté. J'en ai marre, vraiment marre, je veux que tout s'arrête. Mes cheveux virevoltèrent et m'agressèrent le visage floutant ainsi ma vue. Je fermai mes yeux et attendais l'impact. Puis plus rien, juste une brise d'air. Je rouvris mes paupières et tombai nez à nez avec une sorte de pointe en bois. Un bout de chair était planté dessus. Dégueu ! Sans le vouloir je me suis mise à m'élever un peu plus en hauteur. La panique m'envahissait. Je jetai un coup d'œil derrière mon dos et vit deux grandes ailes blanches. Elles étaient sublimes. Mais putain J'AI QUAND MÊME DES AILES SUR MON DOS ! Il y a de quoi être choqué non !? Je plissai mes yeux pour observer où je suis tombée. Avec la faible lueur du soleil, j'aperçu une marée de cadavre en dessous de moi. Il y avait aussi plein de pics en bois semblable à celui de tout à l'heure. Quelque chose attira mon regard. Cela brillait grâce à la lumière. Je m'avançais prudemment de l'objet. C'était une pierre précieuse violette avec des petites inscriptions. Elle était incrustée dans une sorte de plaque un peu bizarre. Je la récupérai et la déposai dans une des poches de mon jeans. C'est à ce moment que la douleur de ma jambe repris malgré moi. Je remontai à la surface en prenant soin de ne pas me faire agresser par le tranchant des bouts de bois. Une fois atteins, je survolai un peu au-dessus du sol pour limiter le contact de ma jambe avec la terre. Je circulais entre les arbres et finis par trouver Céline et Mathéo.

    - Voilà fin !

    - Math sort le désinfectant et des pansements ! Dicta Céline.

    -Pas de problème, une fois nettoyée on partira à la recherche des autres pierres, il faut terminer ce test au plus vite.

    Il commença à désinfecter mes plaies. Ce fut douloureux mais supportables par rapport à ce que j'avais vécu auparavant...

    -Au moins maintenant on en a une ! M'exclamais-je.

    -En effet... Je me demande si ma sœur va bien de son côté.

    -T'inquiète, je te signal qu'on parle de la fille la plus têtu de la Terre avec le caractère qui va avec.

    Elle sourit.

    -C'est vrai....

    Mathéo termina le bandage et se leva. Il était obligé, il faisait trois têtes de plus que moi.

    -Let's go !

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Blogmarks

    votre commentaire
  • eChapitre 3 : Dernier jour à Pangueos. 

     

    Notre quatrième personne semblait tout aussi grande, tout aussi autoritaire, et tout aussi droite que notre Joan. A la différence qu'un dur quotidien pouvait se lire sur les traits de son visage fatigué et mal lavé. On pouvait même distinguer une cicatrice empiétant au-dessus de son sourcil droit, à peine cachée par ses cheveux bruns coupés court. Ses yeux miel lançaient un regard nonchalant à Chris, qui lui répondit par un sourire satisfait, puis à Alyssa, qui cassa le silence en première.

     

    – Un premier volontaire ! 

     

    – Approche approche, tu dois bien avoir un nom. Reprit Chris, alors que la foule autour d'eux commençait à se dissiper.

     

    – Vous avez d'ce cran pour parler comme ça à toute une foule. Prenez ça pour un compliment.

     

    Il tendit sa main vers Alyssa qui lui serra vivement.

     

    – Gregory Weston, ancien militaire.

     

    Tout deux avait un sourire déjà complice au coin des lèvres.

     

    – Enchantée, et appelle-moi Alyssa, vue qu'on risque de passer un petit bout de temps ensemble, Répondît-elle.  Le volontaire n'eut pas eu le temps de reprendre, car Joan s'était avancé jusqu'à faire face à Gregory, puis déclara :

     

    – A votre place, je ne laisserais pas un mercenaire monter à bord de votre ... "Train" .

     

    De suite, Gregory haussa le ton, comme si il avait la routine d'entendre ce genre de remarque tout les jours... Qui sait ? En tout cas, vu les visages étonnés des deux cousins du premier chapitre, si il y avait quelqu'un qui devait le savoir, c'était bien Joan.

     

    – J'ai dis ancien soldat, le blondinet n'entend pas bien ?

     

    – Ancien soldat d'une troupe de mercenaires, quand on veut cacher la vérité, on évite d'avoir le numéros de son régiment sur son blouson. 

    Rétorqua le dit blondinet en pointant du doigt le numéros inscrit : 44, la troupe nationale polyvalente. Regroupement de jolis mots pour dire qu'il s'agit de soldats "à louer" pour les Etats du continents. On fait alors, encore une fois, l'usage de jolis mots lorsqu'on explique que si un tel régiment existe pour Pangueos, c'est parce que c'est soit disant l'État principal. Encore une fois, ce n'est qu'un moyen de faire tourner l'économie cet ville, le fameux "état capital" de la Pangué. L'ironie la plus profonde étant que, à plusieurs reprises ,cette même armée fut "louée" par des Etats qui par la suite on attaqué Pangueos...ce qui peut expliquer la mauvaise réputation de ce régiment numéro 44. Ainsi que la démission de nombreux soldats. Enfin, nombreux, on ne refuse rien quand c'est bien payé. 

     

    Et comme il est dur pour un soldat qui a déserté de changer d'horizon quant les seuls rails sont forgés d'or.  Et oui, interdit de changer d'Etat sur ce continent. Tu nais à Pangueos, tu crèves à Pangueos. Ou bien, tu optes pour la "technique Aghan" comme on appelle dans le milieu. Ce monde est remplit d'étranges lois...

     

    Mais revenons à notre crêpage de chignon. Chris attendis que la foule autour des quatre se disperse complètement avant de s'interposer entre Joan et Gregory.

     

    – Ce n'est pas comme si on avait le luxe de trier les volontaires,Joan.

     

    Chris se tourna vers l'intéressé avec un sourire poli au milieu de son visage, pas besoin d'en rajouter dans ce genre de situation.  

     

    – Et puis, ne va pas me faire croire que tu t'inquiète pour nous. 

     

    – Je m'inquiète pour l'avenir de cet équipage, nuance. Je ne sais pas si ça te dérangerais de te faire tuer dans ton sommeil par un inconnu, mais moi si. 

     

    ....

     

    S'en suivit un long, treeeeees long silence avant que Chris fronce les sourcils et réponde :

     

    –...Je ne te suis pas.

    – Je crois que c'est sa manière de faire comprendre qu'il est volontaire, chuchotas Alyssa. 

    Weston, quand à lui, haussa les épaule comme si le fait était évident pour tout le monde.

    A croire que non, car à peine le boiteux avais réalisé qu'il lança un regard froid à sa cousine. Comme pour lui faire comprendre qu'elle avait interêt d'avoir une excellente raison de garder le blondinet à bord. Le léger hochement de tête qu'il reçut en guise de réponse mit fin à leurs discussion muette. Et Chris reprit d'un ton monotone, comme si il hésitait encore sur les mots qu'il employais.

     

    – Gregory Weston, Wes c'est bien, ça fait plus court... Es-ce que tu as de quoi payer ta part de tribu ?

     

    – Oui. Mais de quoi acheter un deuxième wagon ? Pas qu'avec mon or.

     

    – Hu, les temps sont durs quant notre pôpa n'est pas haut placé ! Marmonnais Alyssa d'un ton de sarcasme. A ces mots, Joan lui adressa un regard meurtrier. A croire que tout le monde à une corde sensible. Et allez savoir pourquoi, mais la brunette sait toujours quelle corde pincer quant il s'agit de taper sur les nerfs. 

     

    – Au dernières nouvelle, si j'accepte à mes dépends de passer peut-être plus d'un an cloitré avec un mercenaire, un boiteux et la dernière des impertinentes, ce n'est pas par goût du voyage.

     

    – Toi ? J'ai du mal à imaginer que tu fasses ça pour l'argent, tu n'as pas l'air d'en manquer...

     

    – J'ai mes raisons.

     

    – Alyssa ! Interrompit Chris d'un air faussement réprimant. Cesse d'harceler notre équipage avec tes questions ! 

     

    – Notre équipage ? Je n'ai pas encore signé ! Repris Wes sans sérieux. 

     

    –  Bah tu signeras au Kellmer, c'est ma tournée ! Dis Chris tout en dépassant Alyssa et Wes, qui avaient l'air -deja?-  complices, leurs offrant à chacun une tape sur l'épaule. Et les quatre se mirent en route.

     

    _________

     

    Ah, Le Kellmer.

     

    On a tous ce bar de campagne non pas mal famé mais pas famé du tout. Ces vieux meubles de bois rafistolés de partout; ces quelques habitués; ce patron radin et un poil pervers...Le Kellmer était l'un de ces bars. Si peu fréquenté que les prix s'écrasaient au fur et à mesure que la ville s'enfonçait dans l'hivers.

    Des chandelles placées de ça, de là, étaient les seules sources de lumière qui permettaient de voir plus clair dans ce qui s'apparentait plus à un taudis qu'a une taverne. Le patron du bar, aigris et ridé, lavait des choppe pourtant déjà propre d'un mouvement quasi-mécanique lorsque la porte de son modeste commerce s'ouvrit. Laissant entrer quatre figures familières. Leurs pas firent écho dans la pièce vide jusqu'à ce qu'ils s'asseyent au comptoir et que le patron récite sa phrase bien stéréotypée : 

     

    – Je vous sert quelque chose ? 

    – Deux choppe, répondit Alyssa, puis elle se retourna vers Wes, qui tourna sa tête vers le patron avec un fin sourire avant de lui répondre : 

    – La même chose.

    – Trois chope. Reprit-elle.

    – Quatre. Corrigea Joan, soupirant. Il avait lâché l'affaire. A moitié accablé par le manque de manières du reste de l'équipage, et à moitié rassuré devant la perspective de passer du temps avec n'importe qui d'autre que ses deux "gardes du corps" qu'il avait semé en partant de la grande place. 

     

    Les quatre compagnons prirent place et ainsi commença leur débat, après tout, c'était la mise en place du contrat le plus important de leur vie. Dur à imaginer lorsqu'on est âgé que de 16 ou 17 ans n'est-ce-pas ? Vous allez me répondre que c'est aussi dur de vivre seul à cet âge la. Mais ici, à Pangueos, c'est la norme. Chaque humain naît adulte, avec des droits d'adulte, et grandit assez à l'écart de ces parents. Cette absence de lois vis-à-vis de la jeunesse peut expliquer le fait que Chris et Alyssa vivent tout seuls dans une locomotive. 

    ...

    Ça n'explique pas la locomotive, mais là n'est pas le coeur du sujet.  L'important, en ce moment même, c'est ce qui se trame dans ce vieux bar. La taverne commençait à se remplir au fur et à mesure que la nuit tombait, les rires résonnaient de plus en plus entre ces quatre murs miteux, et plus l'alcool montait à la tête de nos protagonistes, plus on s'éloignait du sujet de départ.

     

    – ...... Mais en fait j'étais pas mort, j'avais juste fait une indigestion ! S'exclamas Wes, finissant ainsi son absurde histoire avec un rire franc couvrant ceux des autres.

     

    Aussi dépourvu de sens que ce ragot semblait être, il était parfaitement compréhensible pour les quatre jeunes adultes dont les rires se mêlèrent au brouhaha de la salle. Le temps des affaires et des accords finit depuis plus d'une heure à présent. Alyssa et Wes échangeaient tous types de récit extravagants, tandis que Chris était du côté des bons écouteurs, avec Joan qui sirotait sa boisson affichant un léger sourire. L'équipage était prêt à continuer la soirée sous le signe des ragots lorsqu'une nouvelle figure fit son apparition dans le Kellmer. Une jeune fille au teint basané et aux cheveux noirs comme le charbon, coiffés en chignon. Ses yeux noirs eux aussi scrutaient nerveusement la salle puis s'arrêtèrent sur nos quatre protagonistes. Elle s'approcha alors d'eux et tapota l'épaule Gregory.

     

    – E-excusez moi ?

     

    Tous se retournèrent vers la jeune fille, comme pour l'inciter à continuer. 

     

    – Je m'appelle Elena, Elena Harris. J'étais la lors de votre discours...

     

    Elle se mis a regarder de coté, comme honteuse. 

     

    – Dites, Vous prenez encore des volontaires ? 

     

    Gregory lança un regard interrogatif à Chris. Ce dernier ouvrit la bouche comme pour dire quelque chose mais se ravisa à la dernière minute. Par sûr d'avoir bien saisi la situation. Un autre volontaire ? Il tourna sa tête vers Alyssa qui ne semblait pas en savoir plus que lui. 

     

    Apres une deuxième discussion muette entre les deux cousins, Chris hochas la tête. 

     

    – Bien sûr, et puis, on ne peut rien refuser a une si jolie dam–Hé !  Ça va je rigole pas la peine de devenir violente Alyssa ! 

     

    La nouvelle arrivée sourit, toujours un peu nerveuse mais déjà rassurée : il y a encore de la place pour elle. Elle prit place à coté des quatre autres et peu à peu la discussion reprit son cours. Enfin, discussion, racontage de ragots et d'âneries en tout genre. Joan s'y était mis aussi, sans trop mettre à mal son image de fils model. Seul Chris restait silencieux. 

     

    Pendant un instant, tout allait bien. Pendant un instant, c'était facile d'oublier que demain ils allaient ensemble s'aventurer là d'où personne n'était revenu voir même là où personne n'était allé.  

    Mais laissons-leurs cette soirée d'ignorance. Nos cinq aventuriers en ont bien besoin. Car demain, ils mettent les voiles. 

     

    Partager via Gmail Yahoo! Blogmarks

    votre commentaire
  • COOKIE MES OTAKUS !

    Bon je vais le dire haut et fort: Cookie!!!!! Vous m'avez manqué... J'ai eu un petit moment d'absence, ne m'en voulez pas :3

    Bref trêve de bavardage, on est là pour un article oui ou non! Le premier qui répond non! Je veux le trucider à la Japan expo! (je rigole bien évidement ^3^ )

    Truc et astuce au pays du soleil levant

     

    Truc et astuce au pays du soleil levant

     

    Truc et astuce au pays du soleil levant

     

    Truc et astuce au pays du soleil levant

    Truc et astuce au pays du soleil levant

     

    Partager via Gmail Yahoo! Blogmarks Pin It

    3 commentaires